Les écrans et nos enfants : Ce que personne ne vous dit…mais que vous devez savoir !

Les écrans et les enfants : Un duo à manier avec précaution

Faut-il laisser les enfants devant les écrans ? Vous vous posez sûrement la question… et pour cause : entre les promesses des programmes éducatifs et la réalité de leurs effets sur le développement des enfants, il y a parfois un grand écart. Explorons ensemble pourquoi une gestion raisonnée des écrans est essentielle.

Vidéo complète du live sur les enfants et les écrans : https://youtu.be/Fp-JZ809d7A?feature=shared

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Les dangers des écrans : Pourquoi rester prudent ?

1. Développement cognitif limité

Un enfant apprend grâce à ses cinq sens. Quand il joue avec un objet réel, il le touche, l’entend, le goûte parfois (si, si), et cela crée une richesse d’expériences qui stimule son cerveau. Sur un écran, cette richesse disparaît : que ce soit un tigre ou un cube, tout a la même texture et le même poids… Résultat, le développement sensoriel est appauvri.

2. Développement du langage en danger

Entre 8 et 16 mois, chaque heure de vidéos entraîne une perte de 10 % de vocabulaire. Chez les 2-4 ans, deux heures d’écran quotidiennes multiplient par trois les retards de langage. Exposer un enfant à des écrans avant un an ? Le risque est multiplié par six. Le langage se construit par les échanges avec des adultes, pas avec des personnages animés.

3. Attention fragilisée

Les écrans captivent l’attention… mais pas de la bonne manière. Ils stimulent le système d’attention involontaire (cette partie du cerveau qui réagit aux lumières et aux sons) et empêchent le développement de l’attention volontaire, essentielle pour lire, résoudre des problèmes ou mémoriser. Résultat : plus un enfant regarde la télé, plus ses apprentissages scolaires deviennent difficiles.

4. Sommeil perturbé

La lumière bleue des écrans bloque la production de mélatonine, l’hormone du sommeil. Elle fait croire au corps qu’il fait jour, retardant l’endormissement et altérant la qualité du sommeil paradoxal. Résultat : des enfants fatigués, agités et parfois grognons dès le réveil.

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9 conseils pour des écrans bien gérés à la maison

Voici les 9 règles simples et pratiques, inspirées des conseils du psychiatre Serge Tisseron et d’autres experts.

1. Pas d’écran avant 3 ans
   Avant cet âge, rien ne remplace les interactions humaines et les jeux physiques pour le développement. Les écrans n’ont pas leur place dans cette période de découverte.
2. Règle des 3, 6, 9, 12
   Après 3 ans, des limites progressives s’imposent : à 6 ans, pas plus de 30 minutes par jour ; à 9 ans, un usage toujours encadré ; et à 12 ans, les premiers pas vers l’autonomie numérique, avec des garde-fous. Plus d’info sur 3-6-9-12.org
3. Pas d’écran avant de dormir
   Une heure sans écran avant le coucher permet au cerveau de se préparer au sommeil. Même les écrans en fond sonore sont à bannir.
4. Pas d’écran pendant les repas familiaux
   Ces moments sont précieux pour échanger, partager et enrichir le vocabulaire des enfants.
5. Pas d’écran le matin avant l’école
   Cela évite de « vider la batterie d’attention » des enfants avant une journée remplie d’apprentissages.
6. Pas d’écran dans la chambre de l’enfant
   Cela permet de maintenir un espace dédié au sommeil, au calme et à la créativité.
7. Protégez les enfants des contenus violents ou inappropriés
   Cela inclut les journaux télévisés, souvent anxiogènes. Préférez des contenus adaptés, accompagnés par un adulte.
8. Les écrans “éducatifs” doivent être accompagnés
   Un écran n’est éducatif que si un adulte aide à contextualiser et à expliquer ce que l’enfant voit.
9. Optez pour des alternatives en sortie
   Au restaurant ou dans les transports, proposez un livre d’activités (coloriage par exemple) ou des jeux pour occuper vos enfants sans écran.

Une petite plongée dans la tête d’un enfant face aux écrans

Ce que se dit l’enfant devant un écran:
« C’est plus fort que moi. Ces lumières, ces sons, ces personnages… je suis hypnotisé. Mais s’il te plaît, aide-moi à résister. Ce n’est pas parce que je réclame que c’est bon pour moi. »
En résumé : ils comptent sur nous pour les protéger… même d’eux-mêmes.

Imaginez un enfant devant un écran : « Ces images, ces sons… c’est plus fort que moi ! Aidez-moi à résister ! » Un peu comme si votre enfant était un Jedi, luttant contre l’attrait du côté obscur.

« Un enfant devant un écran est un peu comme un Jedi luttant contre l’attrait du côté obscur »

Dan de parentsimpliques.fr

En conclusion : Un peu d’écran, beaucoup de modération

Les écrans ne sont pas l’ennemi, mais leur usage doit être raisonné. Avec ces conseils, vous pourrez trouver un équilibre entre les moments d’écran et les expériences du monde réel. Parce que rien ne remplace un enfant qui explore, apprend et rit… loin de la lumière bleue.